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Ce soir comme quasi tous les soirs ces derniers temps, ma fille nous rappelle 20 fois une fois qu'elle est couchée.
Toutes les 2 minutes, il faut aller la voir, pour un bisous, un calin, le pyjama qui est mal mis, le doudou qui manque, et elle rigole quand on arrive.
Oui, ça peut être attendrissant dit comme ça.
Moi-même quand je l'écris ça me ramollit un peu.
Oui sauf que cette petite fille se lève tôt le matin pour la crèche, 6h30, et que le coucher du soir c'est 20h30 maxi, sachant que nous rentrons tous les trois entre 18h30 et 19h.
Et que du coup certes elle n'a pas envie de se coucher le soir, mais il le faut.
Et que certes c'est la période où elle n'a pas envie de se retrouver seule dans le noir, quelques peurs doivent se glisser par là, mais c'est pour son bien, et un peu aussi le nôtre, car avec des réveils à 5h45 pour aller bosser il faut aussi se coucher tôt, et que comme tous les parents on a des tas de choses à faire le soir, et que du coup avoir 1h30-2h de temps pour "nous" le soir ("nous" = repassage, rangement, affaires courantes, factures à payer, debrief travail et soucis entre nous, douches, lavage de cheveux, prépa des affaires pour le lendemain, et accessoirement une série à regarder dans la semaine à la tv), et bien ce ne serait pas du luxe....
Alors oui, ce soir j'ai crié.
J'ai crié fort sur la bichette. Pas de secouage physique, mais du secouage mental. Et je m'en veux.
Elle n'écoute rien de rien. Elle rit quand on la gronde.
Pinaise comme ça peut etre dur parfois d'etre parent.
Alors D*lto et compagnie parfois on oublie. Et on crie.
Et on regrette ensuite.
Un post pour dégouler, parce que j'ai besoin de partager ça, et que je suis sure que vous serez plusieurs à vous reconnaitre dans ces mots, parce que je pense que ça nous arrive à toutes...
Bref, fin de semaine, fatigue, rythme métro boulot dodo, n'empeche que ça n'excuse pas de m'emporter comme ça.
Ah, nos parents se posaient moins de questions eux......