Le terrible two, ou comment réfléchir sur l'éducation...
Tout le monde en parle, je le pratique depuis quelques mois déjà, le fameux terrible two. La miss bichette a 2 ans tout juste, mais ici ça a commencé assez tôt, vers 18 mois déjà nous goutions sa saveur épicée!
Alors, on se pose des questions. Moi je ne suis pas une maman qui va à l'affrontement, je suis la maman de l'évitement. Mais l'évitement "intelligent", celui qui fait diversion, sans clash on arrive à faire comprendre à l'enfant que ce n'est pas grave, et l'on passe à autre chose.
Oui mais voilà, c'est sans compter sur les grosses crises de terrible two, associées aux poussées dentaires douloureuses qui rendraient dingue n'importe quel enfant... Les changements d'avis incessants, les blocages sur une activité qui lui font peter les plombs, l'envie de continuer le jeu alors que non non non maman a dit d'aller prendre le bain, les hurlements parce que non elle ne veut pas son papa pour mettre ses chaussures mais sa maman........
Il faut alors trouver le juste milieu, pour ne pas passer sa journée à crier et ne pas être psychorigide. Je crois qu'il est vraiment là le secret, il ne faut pas être psychorigide avec un enfant, même s'il faut savoir se tenir au Non que l'on vient d'annoncer, on ne peut pas dire non à tout, et il y a la façon de dire ce non.
Cela fait 2 ans maintenant, 2 ans que j'apprends mon nouveau rôle de maman. Deux ans que je me mets à la place de mes parents, chose que je n'avais jamais faite auparavant. Et deux ans que je me remets en question tous les jours...
Certains, qui n'ont pas d'enfants, se permettent de donner des leçons, ou bien de s'imaginer que chez eux, non non non, ça ne se passera pas comme ça. Je ris, je ris silencieusement, et je me contente de dire "et bien on verra..."....
Ce week-end et ce mardi ne furent pas simple au niveau de l'humeur de la bichette, mais on a composé avec, et on a soupiré un ouf de soulagement au coucher de chaque soir!
Tenir bon, tenir bon, ça passera! Jusqu'au terrible three.....